A partir du moment ou je suis engage dans une main, une grande partie des actions que j’entreprends après le flop sont automatiques, ou quasi automatiques. Donc la décision la plus importante au No-Limit Texas Hold’em se prend avant le flop : dois-je jouer les deux cartes qui m’ont été distribuées ?
Étudier, puis regarder
Je ne regarde jamais mes cartes avant que ce ne soit a mon tour de parler. J’ai remarque que, si je regarde mes cartes des qu’elles sont distribuées , je suis insuffisamment intéresse par ce qui se passe si j’ai une mauvaise main et exagérément intéressé lorsque j’ai une bonne main. Les joueurs qui sont attentifs peuvent facilement noter ce signe et l’utiliser contre moi.
En étant le premier dans le pot relancer
Je limpe ( se contenter de suivre la big blind ) très rarement quand je suis le premier joueur a engager volontairement des jetons dans le pot avant le flop. Si je décide de jouer ma main et que je suis le premier a entrer, je relance pratiquement a chaque fois. Il y a cinq raisons pour cela :
- Pour limiter la compétition
- Pour prendre le contrôle des enchères
- Pour mieux évaluer les mains de mes adversaires
- Pour rendre plus difficile pour mes adversaires d’évaluer la force de ma main
- Pour gagner les blinds
Limper
Bien que je ne sois généralement pas un grand fan du limping pour les raisons que je viens juste de décrire, il y a beaucoup de grands joueurs qui limpent et qui ont des résultats spectaculaires avec cette tactique. Je peux identifier certaines situations lors desquelles limper peut être préférable a relancer avant le flop :
- J’ai une très grosse main et je suspecte qu’un joueur situe après moi pourrait relancer si je limpe
- Les joueurs aux positions de blinds sont faibles après le flop
- Limper m’aide a tromper mes adversaires
Relancer du montant approprie
- J’engage moins de jetons quand je suis hors position
- Une relance moins élevée en position précoce encourage d’autres joueurs a jouer contre moi quand j’ai une main surpuissante
- Une plus grosse relance en position tardive met une réelle pression pour faire coucher les joueurs restants et rend une sur-relance des blinds plus difficile
- Quand je joue en position, il y a plus d’argent dans le pot.
Suivre les limpeurs
J’aime suivre les limpeurs avec des mains qui ont une chance de résister contre trois ou quatre adversaires. Les as assortis, les connecteurs assortis et les paires petites ou intermédiaires sont toutes de très bonnes mains dans ce genre de coup.
D’un autre cote je trouve des mains comme QJ, QT, Q9, Q9, JT, J9, J8, T9 et T8 peuvent se révéler extrêmement délicates a jouer dans ce genre de pot.
En position, suivre en douceur un relanceur
Quand quelqu’un relance et que tout le monde se couche avant moi qui suis en position tardive, je trouve qu’il est très souvent profitable de suivre avec un large éventail de mains. Je veux que l’estomac de mon adversaire se retourne. Je veux le mettre en situation inconfortable.
- Il peut totalement rater le flop, checker avant loi, alors, je mise et j’emporte le pot.
- Je touche deux paires au flop environ une fois sur trente
- Je floppe un bon tirage et j’obtiens une cote correcte pour continuer.
Jouer en position de small blind
Quand tout le monde se couche avant moi et que je suis en position de small blind, il y a certains facteurs a considerer :
- Je suis face a un seul joueur
- Je suis totalement hors de position sur ce tour et sur les autres tours de mise
- J’ai déjà une demi-mise engagée dans le pot
Comme je suis hors de position, j’ai accepte le fait que je joue avec un espoir de rendement négatif, même contre le plus inexpérimenté des joueurs. Mon but en position de small blind est de limiter les pertes. Le facteur le plus important est mon adversaire. Certains joueurs moi y compris font une relance quasi automatiquement quand le small blind essaye de voir le flop a bon marche. Si mon adversaire est un très bon joueur, je vais souvent tout simplement me coucher.
- N’importe quel as
- N’importe quelle paire
- Tous les rois assortis, la plupart des rois dépareillés
- les dames jusqu’à Q6
- les valets jusqu’à J5
- La plupart des petits connecteurs assortis
- La plupart des connecteurs a un trou assortis ( 64, 75 )
- Quelques mains plus marginales
Quand je décide de jouer ma main, environ 75 % des fois j’entre en relançant. Ma relance habituelle est de trois fois la big blind. Les autres 25 % des fois ou je choisi de jouer ma main, je me contente de compléter la blind. Lorsque je me contente de compléter la mise, je m’assure de le faire avec une main surpuissante environ une fois sur quatre. Jouer depuis la small blind est incroyablement délicat et demande un capital d’expérience énorme. Je fais simplement tout mon possible pour minimiser mes pertes.
Relancer depuis le big blind
Les rares fois ou tout le monde se couche avant la small blind, qui se contente de compléter la mise, je vais envisager de relancer depuis ma position avec a peu près n’importe quelles cartes en main. Cependant, si le joueur a la small blind est coriace, je vais très souvent seulement checker sur des mains comme des petites paires. Je ne veux pas relancer, être sur-relance et devoir abandonner. Je ne vais jamais montrer mes cartes si j’ai bluffe avec succès – je veux que le joueur en small blind me situe toujours sur une bombe.
Relancer les limpeurs
Relancer les limpeurs est l’une de mes façons de jouer préférée au No Limit Hold’em. Un joueur en position précoce entre en limpant, le joueur suivant suit, l’action se poursuit et arrive a moi, situe en position tardive. Je fais de mon mieux pour punir les joueurs qui limpent avant le flop. Quand ils sont faibles je leur fais payer le prix pour avoir joue des mains faibles d’une façon faible. Une relance dans cette situation va souvent l’emporter. Le courage est la clé de cette façon de jouer. Il n’est pas nécessaire d’avoir une bonne main pour gagner le pot. Il faut juste avoir une image de joueur serre, et le courage d’ouvrir le feu. Je mise en général le montant du pot.
Beaucoup de joueurs vont comprendre ce que je suis en train de faire mais, comme je suis en position, ce sera généralement une erreur de leur part de suivre ou de rejouer sur moi.
Jouer au » chip sandwich » le sandwich a jetons
Disons qu’un adversaire en position précoce, de préférence un adversaire qui joue large, relance et est suivi par un ou plusieurs joueurs. Il y a beaucoup d’argent dans le pot. Plus important, les suiveurs n’ont qu’une très petite chance d’avoir une main qui va mériter de suivre ou de sur-relancer fortement-si c’était le cas mais ils auraient déjà relance eux mêmes. C’est a mon tour de jouer :
Je » sandwiche » les suiveurs avec une grosse relance.
Si je relance et que j’arrive a faire coucher le relanceur initial, la garniture de jetons va très souvent me revenir. Je suis bien plus a même de faire ce coup depuis les blinds que depuis le bouton.
La relance sandwich devient un fantastique coup lorsque mon tapis est descendu aux alentours de quinze big blinds.
Voler depuis le cutoff
Le vol depuis le bouton est devenu le standard industriel. Il est devenu si commun que les blinds se sont mises a voler en retour en faisant leurs propres sur-relances.
J’aime voler depuis le cutoff ( siège situe immédiatement a droite du bouton dealer ) – -au moins deux fois plus que je ne le fais depuis le bouton. Bien sur, si mes adversaires ont un profil faible serre, je vais tenter les vols depuis le bouton. Mais, a nouveau, tout le monde vole depuis le bouton.
Le cutoff c’est ce qui marche.
La domination preflop
On dit qu’une main en domine une autre lorsque tous deux partagent la même carte haute mais qu’un kicker est plus élève que l’autre. C’est la Rockette contre la riverdancer. Eviter la domination avant le flop est une notion critique au No Limit.
Prenons des exemples :
AK depareilles contre AQ dépareillés
La main A-K domine complètement la main A-Q, gagnant dans 74 % des fois.
Cette opposition contraste avec le duel suivant
A-K contre 7-2 ( tous deux dépareillés )
La main AK ne bat la pire main absolue du Hold’em que dans 67 % des cas.
Ce que ces exemples me montrent, c’est que je veux engager mon argent dans le pot quand je domine mes adversaires ou, au moins quand je ne suis pas domine. C’est la raison pour laquelle beaucoup d’experts boudent des mains comme AQ, AJ, KQ.
Note : une fois que j’ai pousse plus d’un tiers de mes jetons dans le pot, la cote me force pratiquement a engager le reste de mon argent si je sais – ou du moins je suppose fortement – que je ne suis pas domine.
Jouez les grandes mains quand il y a une relance
Un de mes adversaires relance avant le flop. J’ai une main très forte. Dois-je sur-relancer ou me contenter de suivre ? Il y a plusieurs facteurs dont je tiens compte :
- Position : si j’ai la position je vais me contenter de suivre si je suis hors position je vais sur-relancer et essayer de gagner le pot de suite, annulant le désavantage de ma position.
- De quelle qualité est mon adversaire : Si mon adversaire joue un poker prévisible après le flop, j’ai tendance a suivre. Contre un meilleur joueur, je préfère relancer et gagner le pot de suite.
- Quelle est la force de la main adverse : Si je pense que mon adversaire est sur AK ou sur une grosse paire ( KK, QQ, JJ ) et que j’ai AA, je vais toujours sur-relancer.
- Comment aime-t-il jouer : Contre un adversaire qui a l’habitude de miser apres le flop, je vais souvent suivre en douceur quand je suis en position et essayer de le piéger quand il le fera
- Quelle est la force de ma main : Avec KK et QQ, je vais pratiquement toujours sur-relancer. Un as va arriver au flop environ 17 % des fois quand j’ai les rois en main et un as ou un roi va arriver dans 35 % des cas quand j’ai les dames en main. Cela fait de la relance une bien meilleure stratégie preflop.
- Combien de jetons ai-je encore : Si j’ai moins de jetons que mon adversaire, je vais sur-relancer plus souvent que lorsque j’ai plus de jetons que lui. Je veux lui faire sentir combien il sera dur de me faire quitter le coup et que je n’ai pas peur d’engager ce qu’il me reste. Quand je décide de sur-relancer je vais le faire généralement de 3 fois le montant de la relance de mon adversaire. S’il relance a 3 big blinds j’en mets 9. Quand je suis hors de position je veux emporter le pot rapidement.
All-In preflop
Aller a tapis avant le flop est l’une des façon les plus puissantes de jouer au No Limit Hold’em. C’est aussi l’une des plus dangereuses. Aux conditions suivantes, toutefois je pense qu’il n’est jamais mal joue d’aller a tapis :
- J’ai la meilleure main et je pense que mon adversaire va suivre
- J’ai la plus mauvaise main mais, même si mon adversaire suit, je bénéficierait d’une cote de pot favorable.
- Il est possible que j’ai la plus mauvaise main , mais contre une mise all-in il est possible que mon adversaire se couche. J’ai une espérance d’abandon de mon adversaire et une espérance de gains des jetons du pot.
- J’ai une cote de pot favorable quelle que soit la main de mon adversaire
- J’ai la meilleure main, mon adversaire a une cote de pot favorable pour suivre n’importe laquelle de mes mises, mais une mise a tapis peut l’effrayer et l’amener a se coucher.
quatrième relance signifie les as
Retenez ça la quatrième relance c’est les as, il faut de fois savoir coucher une main qu’on attend depuis longtemps.
Reconnaitre un joueur commite
Quand un joueur entre dans un pot avant le flop et qu’il a mis en jeu plus de la moitie de ses jetons, je le considère comme engage a 100 %. Si on lui en donne l’opportunité, il va mettre le reste de ses jetons avant le flop. S’il n’a pas cette chance, il va probablement tous les utiliser pour chasser le pot après le flop.
Je ne vais pratiquement jamais essayer de bluffer un joueur dans cette situation avant le flop et je vais tres rarement essayer de bluffer un joueur après le flop. Il n’y a aucun intérêt a bluffer si on sait que le joueur ne va pas se coucher.
Sur-relancer pour isoler
Je vais souvent sur-relancer un adversaire qui a un petit tapis dans l’espoir de l’isoler dans un abattage en tête a tête. La sur-relance » pour isoler est une excellent a utiliser en cash game ou dans les étapes intermédiaires d’un tournoi. Ce n’est cependant pas toujours la bonne façon de faire dans les derniers stades d’un tournoi, dans le sens ou il peut y avoir une utilité a conserver la small blind dans le coup.
Paires en main dans un pot multijoueurs
Quand les antes et les blinds sont petites comparées a la taille de mon tapis, j’essaye de jouer mes petites paires en main ainsi que les paires intermédiaires a aussi bon marche que possible et contre autant d’adversaires que possible. J’espère flopper un brelan pendant que un de mes adversaires va flopper une bonne mais seulement la deuxième meilleure main. En jouant de cette façon je vais soit prendre un gros pot soit perdre un petit pot.